There's a lady who's sure, all that glitters is gold...

15 juin 2012


Je pense à toi tout le temps
. Je pense à toi le matin, en marchant dans le froid. Je fais exprès de marcher lentement pour pouvoir penser à toi plus longtemps. Je pense à toi le soir, quand tu me manques au milieu des fêtes, où je me saoule pour penser à autre chose qu'à toi, avec l'effet contraire. Je pense à toi quand je te vois et aussi quand je ne te vois pas. J'aimerais tant faire autre chose que penser à toi mais je n'y arrive pas. Si tu connais un truc pour t'oublier, fais le moi savoir.
Je viens de passer le pire week end de ma vie. Jamais personne ne m'a manqué comme ça. Sans toi, ma vie est une salle d'attente. Qu'y a-t-il de plus affreux qu'une salle d'attente d'hôpital, avec son éclairage au néon et le linoléum par terre? Est-ce humain de me faire ça? En plus, dans ma salle d'attente, je suis seul, il n'y a pas d'autres blessés graves avec du sang qui coule pour me rassurer, ni de magasines sur une table basse pour me distraire, ni de distributeurs de tickets numérotés pour espérer que mon attente prendra fin.
J'ai très mal au ventre et personne ne me soigne. Etre amoureux c'est cela: un mal de ventre dont le seul remède, c'est toi.
J'ignorais que ton prénom prendrait tant de place dans ma vie.


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Par clairette le 18 juin 2012
Coucou Pam,

Je te suis depuis longtemps, tes premiers blogs. C'est dommage de te voir replonger, mais d'une certaine manière je me dis... et alors?
Je suis moi-même ancienne anorexique, bipolaire, hospitalisée, suicidaire, et de temps en temps, quand ça ne va vraiment pas, je me dis et alors? J'en suis là, c'est comme ça.
Et si j'en suis là, c'est parce-que pour le moment, je ne peux pas être ailleurs.
Nous sommes des êtres fluctuants, mouvants, constamment en apprentissage. Les choses ne peuvent pas être linéaires.
Alors en ce moment tu es mal à crever, tout foire, ça arrive. Laisse les choses se désagréger un temps, on verra bien. Donne toi au moins ce droit là, d'être malheureuse sans penser aux autres, ne te blâme pas.
Je t'envoie plein de courage, et de compréhension.
Par Pam le 18 juin 2012
Tu as tellement, tellement raison. Voilà ce qu'il faut que je me dise. Et je commence maintenant. C'est déjà assez d'avoir mal, y'en a marre de culpabiliser EN PLUS de cette douleur. On verra bien et puis voilà !
Par clairette le 19 juin 2012
J'ai parcouru ton blog, et je suis retombée sur ce texte où tu parles de ces pensées qui te prennent tous les soirs.
C'est étrange parce-qu'il m'arrive exactement la même chose, mais le matin. Entre le moment où tu n'es pas exactement réveillée, mais plus tout à fait endormie, entre la conscience et l'inconscience.
C'est une sorte de pensée automatique, je n'ai aucun contrôle dessus. Et ce, malgré les psys, les médocs, tout.
Et tous les jours, je me demande comment je vais continuer. Comment je vais vivre ma journée avec ça dans le sang, avec cette pensée si lourde juste avant de me lever.
Et ça me fait un tout petit peu de bien, de savoir que je ne suis pas la seule.
Par Pam le 20 juin 2012
<3
 

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