There's a lady who's sure, all that glitters is gold...

5 juin 2012


Ce qui est vivant, fais-le mourir : c'est ton corps.
Ce qui est mort, vivifie-le : c'est ton coeur.
Ce qui est présent, cache-le : c'est le monde d'ici-bas.
Ce qui est absent, fais-le venir : c'est le monde de la vie future.
Ce qui existe, anéantis-le : c'est la passion.
Ce qui n'existe pas, produis-le : c'est l'intention.


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2 juin 2012

« J'ai vomi partout. Partout où j'ai pu. Autant que j'ai pu. N'importe où, n'importe quoi, n'importe quand. J'ai vomi avec mon index et mon majeur agrippés au fond de ma gorge. J'ai vomi à Paris et à Londres, j'ai vomi à Tokyo. J'ai vomi au réveil, sous le soleil et sous la pluie. En plein jour. Je me suis relevée jusque tard dans la nuit pour vomir. J'ai vomi dans les toilettes de la maison de ma mère, dans les toilettes des appartements de mes copines, dans celles de mon école et dans celles des boîtes de nuit. Puis les toilettes elles-mêmes sont devenues obsolètes. Alors j'ai vomi partout. »

28 mai 2012


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« "Qu'est-ce que tu regardes?" demanda-t-elle.
Il savait qu'il ne fallait pas la réveiller, mais la reconduire vers le sommeil ;
il tenta de lui répondre avec des mots qui feraient naître dans sa pensée l'étincelle d'un nouveau rêve.
"Je regarde les étoiles, dit-il.
-Ne mens pas, tu ne regardes pas les étoiles, tu regardes par terre.
-Parce qu'on est en avion, les étoiles sont au-dessous de nous.
-Ah bon", fit Tereza.
Elle pressa encore plus fort la main de Tomas et se rendormit.
Tomas savait que Tereza regardait maintenant par le hublot d'un avion qui volait haut au-dessus des étoiles. »



23 mai 2012

« On croit qu'en vieillissant on s'endurcit, c'est faux :
on tombe amoureux tous les jours,
au détour d'un regard,
au son d'un rire cristallin dont le cœur se souvient.
Simplement on se retient parce qu'on sait où cela mène. »

17 mai 2012


« O lecteur vintage, ô bouquiniste de papier, ô survivant des greniers perdus, ô courageux toxicomane
accro à la drogue la plus menacée du monde,
ô valeureux protecteur de grimoires humides,
ô merveilleux autiste littéraire, ô toi, toi qui sauves l’intelligence de l’oubli,
ne guéris jamais,
et continue de chérir ces tigres de papier friables pendant qu’il en est encore temps. »



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