« La chaleur d'un été qu'elle a distraitement subie jusqu'à ce jour éclate et se répand. Lol en est submergée.
Tout l'est, la rue, la ville, cet inconnu. Quelle chaleur, quelle est cette fatigue ? Ce n'est pas la première fois.
Depuis quelques semaines elle voudrait parfois comme d'un lit, là, pour y allonger ce corps lourd, plombé,
difficile à mouvoir, cette maturité ingrate et tendre, tout au bord de sa chute sur une terre sourde et dévoreuse.
Ah quel est ce corps tout à coup dont elle se sent pourvue ? »
Marguerite Duras, Le Ravissement de Lol. V. Stein
Et bah les jeunes c'plus c'que c'était XD