There's a lady who's sure, all that glitters is gold...

24 mai 2012

Le trouble bipolaire (anciennement classifié sous les termes de psychose maniaco-dépressive) est un diagnostic psychiatrique décrivant une catégorie de troubles de l’humeur définie par la fluctuation anormale de l’humeur, oscillant de périodes d’excitation marquée (manie) à des périodes de mélancolie (dépression). Les individus faisant l'expérience d'épisodes de manie font également l'expérience de symptômes, d'un état mixte ou d'épisodes dépressifs durant lesquels l'excitation et la dépression sont ressenties en même temps. Ces événements sont souvent entrecoupés par des périodes de stabilité.

Les individus bipolaires connaissent des périodes où leur humeur est excessivement « haute » : il est question d’hypomanie si l’élévation de l’humeur est relativement modérée et d’un « état maniaque » si elle est très importante. Lors d’une phase d’hypomanie, les idées s’accélèrent, l'individu ne ressent plus la fatigue ni l’envie de dormir, celui-ci a tendance à être euphorique, à avoir davantage d’idées, fait des projets, parfois très ambitieux voire irréalistes, a parfois des pensées mégalomaniaques, a une désinhibition sociale et sexuelle. Mais les individus présentant un trouble bipolaire peuvent également connaître des périodes durant lesquelles leur humeur est particulièrement basse - il est alors question d’« état dépressif » modéré ou sévère. L’oscillation spectaculaire de l’humeur est parfois appelée épisode ou accès thymique. La fréquence, l’intensité et la durée des épisodes thymiques varient d’un individu à un autre. En l’absence de traitement ou de soins appropriés, la fréquence des oscillations et la gravité de cette maladie chronique peuvent augmenter.

Un tempérament de base de type hyperthymique caractérisé par une hyperactivité, des projets multiples, une sociabilité excessive peuvent orienter le diagnostic. D’autres traits de personnalité sont fréquemment retrouvés chez les patients bipolaires : hypersensibilité, dépendance affective, recherche de sensations fortes… Certaines études ont de même souligné une corrélation entre trouble bipolaire et créativité.

À l’heure actuelle, on ne connaît toujours pas avec certitude les causes du trouble bipolaire, le modèle biopsychosocial s’applique à ce trouble mettant en avant la notion de vulnérabilité qui s’exprime tant au plan de la génétique qu’à celui de la personnalité, l’environnement jouant le plus souvent un rôle de détonateur.

Le trouble bipolaire est le trouble psychiatrique avec le plus haut risque de suicide à long terme - de l’ordre de 15 % sur la vie entière, soit trente à soixante fois plus que la population générale. À cette mortalité par suicide, vient s’ajouter la mortalité liée à de nombreux autres facteurs : comorbidités somatiques (anorexie, boulimie), alcoolisme, diabète...


Du fait des addictions diverses et des troubles du comportement, il semble qu’un individu bipolaire non-traité ait en moyenne une espérance de vie inférieure de vingt ans à l’espérance de vie de la population générale.

 

23 mai 2012

« On croit qu'en vieillissant on s'endurcit, c'est faux :
on tombe amoureux tous les jours,
au détour d'un regard,
au son d'un rire cristallin dont le cœur se souvient.
Simplement on se retient parce qu'on sait où cela mène. »

17 mai 2012


« O lecteur vintage, ô bouquiniste de papier, ô survivant des greniers perdus, ô courageux toxicomane
accro à la drogue la plus menacée du monde,
ô valeureux protecteur de grimoires humides,
ô merveilleux autiste littéraire, ô toi, toi qui sauves l’intelligence de l’oubli,
ne guéris jamais,
et continue de chérir ces tigres de papier friables pendant qu’il en est encore temps. »



http://precieusement.cowblog.fr/images/tumblrlmvp0n08A01qzr04eo1500.jpg
 

15 mai 2012


" Est ce qu'on peut raisonner comme elle si on est sain d'esprit ?
Est ce qu'on peut rester au bord de sa perte, juste au dessus de la fosse puante qui vous aspire déjà, et fermer les yeux et se boucher les oreilles quand on vous parle du danger ? Ne serait ce pas un miracle qu'elle attend ? Est ce que ce ne sont pas des symptômes de folie ? "


 

11 mai 2012

http://precieusement.cowblog.fr/images/Photosautrespersonnes/katyaford.jpg








« Je crois qu'un homme et une femme s'aiment davantage quand ils ne vivent pas ensemble et quand ils ne savent l'un de l'autre qu'une seule chose, qu'ils existent, et quand ils sont reconnaissants l'un envers l'autre parce qu'ils existent et parce qu'ils savent qu'ils existent.
Et ça leur suffit pour être heureux.
Je te remercie (...),
je te remercie d'exister. »


<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast