There's a lady who's sure, all that glitters is gold...

26 juin 2012

« Il existe une idée de Patrick Bateman, une espèce d'abstraction, mais il n'existe pas de moi réel, juste une entité, une chose illusoire et, bien que je puisse dissimuler mon regard glacé, mon regard fixe, bien que vous puissiez me serrer la main et sentir une chair qui étreint la votre, et peut-être même considérer que nous avons des styles de vie comparables, je ne suis tout simplement pas là. Signifier quelque chose : voilà ce qui est difficile pour moi, à quelque niveau que ce soit. Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Il y a longtemps que la conscience, la pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé. Je n'ai plus de barrière à sauter. Tout ce qui me relie à la folie, à l'incontrôlable, au vice, au mal, toutes les violences commises dans la plus totale indifférence, tout cela est à présent loin derrière moi. Il me reste une seule, une sombre vérité : personne n'est à l'abri de rien. Je suis innocent, pourtant. Chaque type d'être humain doit bien avoir une certaine valeur. Le mal, est-ce une chose que l'on est ? Ou bien est-ce une chose que l'on fait ? Ma douleur est constante, aigüe, je n'ai plus d'espoir en un monde meilleur. En réalité, je veux que ma douleur rejaillisse sur les autres. Je veux que personne n'y échappe. Mais une fois ceci avoué -ce que j'ai fait des milliers de fois, presque à chaque crime-, une fois face à face avec cette vérité, aucune rédemption pour moi. Aucune connaissance plus profonde de moi-même, aucune compréhension nouvelle à tirer de cet aveu. Je n'avais aucune raison de vous raconter tout cela.
Cette confession ne veut rien dire. »

Par SD le 18 juillet 2012
Comment vas-tu ? Tu profites de l'été pour te retaper ?
Par Une fille qui pense à toi le 13 septembre 2012
Chère toi, juste un petit mot parce que peut-être que tu as besoin de savoir qu'il existe dans le monde des gens que tu ne connais pas et qui pensent à toi, qui s'inquiètent pour toi. J'ai suivi avec intérêt, et avec peine, tes derniers questionnements, et j'aimerais juste pour t'enlever un peu de ces vilains soucis qui te poursuivent. Je te souhaite vraiment d'avoir le cœur plus léger, et de recevoir quelques grammes, kilos, litres, tonnes, océans, soleils de bonheur. Bisou(s).
 

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