« Combien de temps survit-on lorqu'on n'existe plus pour personne ? »
There's a lady who's sure, all that glitters is gold...
29 mars 2011
« Combien de temps survit-on lorqu'on n'existe plus pour personne ? »
9 décembre 2010
Et tous les soirs j'ai envie de crever, malgré les antidépresseurs augmentés. Et je ne sais pas pourquoi, pourquoi, pourquoi j'ai ces pensées là. Et tous les soirs j'hésite à vider la tablette de somnifères pour m'endormir et ne jamais me réveiller.
Et tous les soirs je culpabilise d'avoir ça en tête.
Mais ça ne part pas, ça ne part pas. Ca ne part jamais.
Et je pense à L., que je ne peux pas laisser seul.
Et tous les soirs je me demande combien de temps je tiendrai encore, combien de temps je me battrai encore contre ce démon qui me ronge.
Je voudrai qu'on m'aide mais j'ai cette affreuse impression que personne ne peut rien pour moi.
J'ai tout pour être heureuse mais cette insoutenable envie de crever ne me quitte pas le ventre.
Ne l'a jamais quitté.
Je suis pathétique. Ou justement incroyablement malheureuse malgré moi.
Je ne sais pas, je ne sais plus.
Peut-être ne l'ai-je jamais su.
Et tous les soirs je culpabilise d'avoir ça en tête.
Mais ça ne part pas, ça ne part pas. Ca ne part jamais.
Et je pense à L., que je ne peux pas laisser seul.
Et tous les soirs je me demande combien de temps je tiendrai encore, combien de temps je me battrai encore contre ce démon qui me ronge.
Je voudrai qu'on m'aide mais j'ai cette affreuse impression que personne ne peut rien pour moi.
J'ai tout pour être heureuse mais cette insoutenable envie de crever ne me quitte pas le ventre.
Ne l'a jamais quitté.
Je suis pathétique. Ou justement incroyablement malheureuse malgré moi.
Je ne sais pas, je ne sais plus.
Peut-être ne l'ai-je jamais su.
27 août 2010
« La chaleur d'un été qu'elle a distraitement subie jusqu'à ce jour éclate et se répand. Lol en est submergée.
Tout l'est, la rue, la ville, cet inconnu. Quelle chaleur, quelle est cette fatigue ? Ce n'est pas la première fois.
Depuis quelques semaines elle voudrait parfois comme d'un lit, là, pour y allonger ce corps lourd, plombé,
difficile à mouvoir, cette maturité ingrate et tendre, tout au bord de sa chute sur une terre sourde et dévoreuse.
Ah quel est ce corps tout à coup dont elle se sent pourvue ? »
Marguerite Duras, Le Ravissement de Lol. V. Stein
3 août 2010
...Un peu pour tout, aussi.
J'vous aime, les Ashleys.
Oserais-je dire "je NOUS aime" ?
♥