There's a lady who's sure, all that glitters is gold...

17 mai 2010

En vérité, tout le monde a perdu, je suis là, triste et morose, méfiante et lâche. Je fais semblant de vivre et je me cache pour pleurer, ils me reprendraient, ça les amuserait de me revoir. Ils m'ont gardée dans leurs griffes, j'ai conservé l'angoisse d'un emprisonnement, la colère refoulée d'une injustice, la rage de l'impuissance. Mes souvenirs sont trop précis, les rapprochements sont toujours possibles : je prends le bus et en passant devant ces murs d'hôpital, ils m'écorchent la peau, je vais dans un jardin public et les grilles me sautent au visage. Je retrouve la solitude. Je suis restée là-bas, dans la chambre vingt-sept, avec mes refus, avec ce mal de vivre. Et je crois bien que je n'arriverai jamais à en sortir.

Extrait : Valérie Valère, Le Pavillon des enfants fous
Par Aur0re le 17 mai 2010
Et cet extrait de livre, nous, on doit le prendre comment d'ici ? Le regarder sous quel angle ? C'était juste parce que c'était beau ou plutôt parce que c'était toi ? (je veux dire ; un mal à l'écrit qui te ressemble un peu ?)

Par Pam le 17 mai 2010
La deuxième, (tristement et) définitivement..
Par Aur0re le 17 mai 2010
Outch..coupdefroid.
Par manon de face le 18 mai 2010
Idem...
Par zag le 20 mai 2010
juste envie de t'envoyer un bisou. Courage...
Par alesia le 21 mai 2010
J'ai les larmes aux yeux de cet extrait. Où, quoi ? Quel est ce livre ? Je n'ai pas le courage de regarder sur internet ce soir. Mais ça m'a... chamboulée.
 

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